Tina Leone « C'est pas possible, je ne peux pas croire que tu ai fais ça?»

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Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi les personne qui vivent dans de conditions difficiles, prétendre vouloir tant d'enfants, alors qu'il est au dessus de leur moyen de s'occuper convenablement de tous. Ce qui me faisait encore plus mal, c'était que mes propres parents fassent partie de ces personnes. Mon petit frère Calvin, me suivant de deux ans, à du penser la même chose pendant un certain temps, j’en suis sûre. J’avais un peu pitié de lui, qu’il doive subir la même chose que moi, ce désordre incessant, et en plus de cela, une sœur plus grande qui ne cesse de donner des ordres désespéré à ces petits frères et sœurs. Pourtant, il m’avait semblait qu’il ne le montrait pas vraiment, et cela ne faisait que de me soulager, ayant peur de devoir m’occuper d’un problèmes de plus que ce qu’occasionnaient déjà mes quatre petites sœurs et mes deux autres petits frères.
Mes parents ne faisaient que travailler, j’avais mal compris au début, je leur en voulait tellement, je leur en veux toujours d’ailleurs, mais pour une autre raison. Jamais, autant que m’en souvienne, ne m’avaient-ils adressé la paroles en intégrant un mot aimable dans leur phrase. Il n’y avait que des ordres. Que ces phrases sèches et brutales auxquelles je devait m’habituer. Oui, j’avais renoncer à l’idée qu’ils aient le temps de m’aimer ne serait-ce qu’un peu. Ils n’avaient pas le temps, pas l’envie sans doute. Lula, Maria, Grace, Amelia, Johan, Calvin et Antonio me donnaient toujours beaucoup à faire. Et puis, Lula n’avait qu’un an lorsque je l’ai vu pour la dernière fois. Mais j’aimais bien son petit rire imperceptible que l’on apercevait à peine aux commissures de ses lèvres roses. Ils étaient épuisants, certes, ils m’empêchaient d’avoir une vie normale, mais je ne voulais pas qu’il puissent vivre pire que moi, ou même qu’il suivent le même chemin que moi. J’avais peur pour eux. L’angoisse me fait toujours frissonner quand je repenses à leur yeux innocents.
« Nous serons heureux de vous accueillir dans l’établissement servant d’internat à nos pensionnaires… » Ainsi disait une des phrases de la lettre adressé à mon nom dans laquelle je découvris que j’étais destiné à passer le reste de ma scolarité à l’internat. Je n’aurais jamais du ouvrir cette lettre, jamais. Lorsque je l’ai ouverte et lue il faisait déjà presque nuit et je n’avais allumé que la petite lampe de on bureau. Ma main s’était mise à trembler mais je n’avais pu lâcher cette feuille de papier qui m’annonçait mon destin. Les larmes qui coulèrent soudain à flots sur mes joues froides eurent la bonne idée de tomber à côté de cette feuille que j’avais envie de déchirer. Je ne pouvais pas leur en vouloir. Non, il m’était impossible, je n’avais pas le droit d’être en colère contre ces personnes qui avaient décider de m’envoyer autre part. Ce n’était que pour le bien des autres.
Mes parents étaient encore au rez-de-chaussée, j’entendais leur voix faibles et le remuement des couverts. Je me levais lentement et descendis les escalier d’un rythme normal, je n’avais pas le droit de paraitre frustré. En arrivant dans la cuisine je tendis la lettre et prononçais d’un ton faussement joyeux avec un sourire torturé aux lèvres : «C’est bon, je suis accepté à l’internat !» Je posais la lettre sur la table et leur sourie. Puis, je remontais dans ma chambre.
Pourtant, je ne crois pas que ce fut la pire journée de ma vie.
Je m’étais dis qu’il fallait que j’accepte, et je m’y étais habitué. Mon année de quatrième était peut-être une lueur qui se faufilait jusqu’à moi à travers les ténèbres. Un peu de réconfort que j’appris à recevoir au bout d’un certain moment. Ce n’était pas beaucoup, juste une ou deux âmes qui voulaient bien de moi, mais c’était un bien si précieux que je ne voulais plus jamais m’en séparer au pris de nombreux sacrifice. Mais visiblement je n’étais pas assez bien pour garder ce cadeau.
Je n’avais jamais pensée qu’il fut capable d’une chose pareille, d’ailleurs j’en suis toujours convaincue. Il était de ceux qui ne feraient jamais de mal à personne. Il avait été d’un tel réconfort pour moi pendant longtemps que lorsqu’il disparu après cette histoire, la bulle que j’avais formé autour de moi était devenue presque impénétrable. Il n’y eu qu’Irina pour pouvoir se faufiler à travers les rideaux avec lesquels je m’efforçais de cacher mon état d’âme et combler le vide qu’avait creusé l’absence de Stéphane.
Il serait revenue, serait quelque part en ville, serait à nouveau là. Mais comment pourrais-je croire une chose pareille ? C’est tellement improbable que je m’efforce de ne pas me faire de faux espoirs. Si seulement c’était vrai.





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Elle est de ces filles qui sont toute à fais jolie, sans l’être trop. Tina à une belle silhouette, de longues jambes, une taille très fine, presque trop maigre, 1m 68 environ. Elle a les cheveux châtain, plutôt foncé, légèrement ondulés, mi-longs qui lui retombent un peu plus bas que les épaules. Des yeux bruns foncés souvent soulignés de crayon noir, un petit nez aquilin, un menton légèrement proéminent, des lèvres ni fines ni charnues et une peau plutôt pale. Elle à un beau sourire, discret, un peu effacé, de grands yeux en amandes allumés d’une petite flamme mystérieuse. Son expression est souvent neutre, un peu sévère, le regard perdu dans le vide, puis elle esquisse un sourire timide qui rend son visage encore plus beau.
Elle n’a jamais fait grand cas de sa taille trop fine, presque anorexique de temps à autre peut-être à cause de son mode de vie qu’elle préfère austère. Mais elle le considère plutôt comme un atout, tout habit lui seyant, pouvant se permettre n’importe quelle tenue. Elle préfère cependant les vêtements plutôt à la mode, les habits bien coupés qui souligne sa silhouette élégante. Même si son budget est restreint, elle arrive toujours à se procurer les vêtements qui lui plaisent vraiment, quitte à attendre qu’elle puisse l’acheter. Elle porte en général son éternel trench en hiver, long, d’un beige clair qui lui va si bien. En été elle porte généralement une veste plus courte, mais coupé de la même façon, préférant cette forme. Bien qu’elle soit plutôt discrète, elle aime porter de temps en temps des vêtements plus courts tels des jupes ou des hauts dévoilant plus sa peau claire. Mais il est rare qu’elle enfile ces habits autre part que chez elle.


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Elle est depuis toujours un peu cette fille qui se referme sur elle-même et reste dans sa bulle. Même si depuis quelques temps, plus précisément depuis que ces parents l’ont fait quitter le cercle familial, cette attitude est bien plus marquée. Mais elle est toujours prête à s’ouvrir à de nouvelle personne, étant d’ailleurs heureuse si cela arrive, mais encore faut-il que ces personnes comprennent ce qui se cache derrière son apparence de jeune fille sage. Plutôt effacée et discrète, elle préfère rester seule mis à part avec ses quelques amis auxquels elle tient beaucoup. En cours elle est plutôt attentive, participe quand elle peut, et le veux, des moments d’ennui désespérant la prenant de temps en temps; et obtient de bon résultats.
On pourrait croire que, délaissé par sa famille, elle soit devenue une de ces jeunes qui se croient alors out permis, une de ces personnes qui divaguent, de viennent des «racailles» qui tape justement sur les nerfs de Tina. Non, elle n’est pas devenue de ces jeunes, elle est devenue le contraire, trop renfermée, bien qu’elle espère que quelqu’un vienne la voir et l’apprécie.

He was her friend Née le 06/06/93 4B 17 ans Emma Watson

Stéphane:
Il était son seul vrai ami, Tina est persuadée qu'il n'a rien a voir avec les meurtres et elle voudrais absolument le revoir.

Irina Flanel:
Bien que Tina soit une grande solitaire, elle à trouvée en Irina une amie qui comble un peu le vide qu'à laisser Stéphane derrière lui.